UNE CREATION DE HOOR MALAS + NEIL SOCHASKY

PROJET // Nafs project

BIOGRAPHIE

Hoor Malas
Danseuse et performeuse née en Syrie, elle entame son parcours à huit ans à l’École de ballet de Damas. En 2007, elle obtient son baccalauréat en danse à l’Institut supérieur des arts de Damas, puis un diplôme en danse contemporaine à la Northern School of Contemporary Dance de Leeds (Royaume-Uni) en 2008. Pendant dix ans, elle enseigne les techniques de danse contemporaine au Conservatoire d’art de Damas et cofonde sa compagnie (2006-2013). D’abord passionnée uniquement par l’interprétation, elle ne se tourne vers la chorégraphie qu’en 2014, lorsque la guerre provoque l’exode des chorégraphes de la capitale syrienne. Elle s’installe à Montréal en 2020 pour approfondir sa pratique. Ses œuvres, ancrées dans une réflexion personnelle, intègrent des enjeux socioculturels et politiques. Parmi ses créations marquantes : Regression (2016), Three Seconds (2018), Hanging (2019), Dust (2022) et If My Body Had a Name (2022-24).

Neil Sochasky
Artiste aux multiples chapeaux (interprète, répétiteur, œil extérieur, chorégraphe, enseignant, coach), sa carrière s’étend sur cinq continents et vingt ans. Comme coach en danse, théâtre et cirque, il aide les artistes à optimiser leur mouvement, clarifier leur communication, dépasser des blocages techniques ou soigner des blessures chroniques. Comme répétiteur/dramaturge, il collabore avec des compagnies en France (Cie Pavlov, Transborder, Théâtre Naranja), au Canada (Fondation Margie Gillis, Nadère Arts Vivants, Ivanochko et cie/blackandblue dance projects, Hoor Malas) et aux États-Unis (Belinda McGuire Dance Projects). Ses propres chorégraphies ont été présentées à Paris, Los Angeles, Melbourne et Montréal.

DÉTAILS DU PROJET 
Comment traverser le deuil lorsque nos rituels funéraires et les corps des défunts nous sont inaccessibles ? Nafs est un rituel élégiaque inventé, à la fois commémoration et élan d’espoir, puisant dans les lavements mortuaires, le théâtre matériel et les souvenirs d’amitiés et de lieux aimés.

Né d’une douleur personnelle – la perte déchirante d’un être cher par suicide – Nafs offre un prisme unique pour explorer les complexités du chagrin. Il reconnaît ces abîmes qui s’ouvrent quand disparaît un aimé, surtout lorsque l’adieu reste impossible. Dans les régions en conflit où les proches s’évanouissent ou où les corps ne sont jamais rendus, le deuil peut sembler insurmontable. Ce voyage propose un sanctuaire où chagrin et espoir coexistent, une invitation à danser vers des futurs imprévus.

Plonger au cœur de notre souffrance devient ici une expérience transformative, révélant la profondeur de notre humanité et la force née de nos douleurs partagées.
Scénographe / conceptrice lumière: Flavia Hevia
Première résidence de création: Circuit-Est & Nyata Nyata (septembre 2024)
Résidence de trois jours: Maison de la culture du Plateau Mont-Royal (mai 2025)
Labdiff 7: Octobre 2025