Atelier professionnel

Be Heintzman Hope – Stripper Gollum

03 ⇾ 06 nov. 2025 (lundi – jeudi)

09:30 à 12:30

Tarif à la semaine:$80

Drop-in:$28

Lundi et Mardi seulement
Langue d’enseignement: Anglais
Les questions peuvent être posées en:
Français, Anglais, Allemand
Cet atelier est accessible aux personnes nécessitant le port du masque. Le port du masque pourrait être demandé, et ce, pour tout le monde, pour toute la durée de l’atelier.
Catégories
#Musique, voix ou sons #Processus de création #Somatique #Technique

© David Wong

Objectif

Cette recherche pose la question : Est-il possible que nous devions (être plus doux avec ou) nous éloigner de la réparation des parties « cassées » de nous-mêmes et plutôt embrasser la complexité inhérente à nos nombreux·euses soi ? Si être entier·ère ne signifie pas être cohérent·e ou prévisible… pouvons-nous embrasser la complexité et la diversité de nos mondes intérieurs, et reconnaître que tout est en état de fluctuation !?
Avec une approche ludique, cet atelier explore les notions socialisées de la sexualité, tout en se référant au concept du « fantôme affamé ». Dans la philosophie orientale, le fantôme affamé représente la faim insatiable qui habite les gens et qui est souvent associée au désir insatiable et à la dépendance. Il est représenté de la manière la plus populaire par le personnage de l’esprit « sans visage » dans le film de Hayao Miyazaki Spirited Away et est un point central dans le livre de Gabor Maté In the Realm of Hungry Ghosts : Close Encounters with Addiction. Le fantôme affamé se retrouve également dans le personnage de Gollum/Sméagol du roman de J.R.R. Tolkien, Le Hobbit et sa suite Le Seigneur des anneaux.
Le·a strip-teaseur·euse Gollum sert de figure mutante aux prises avec ses sensations de vide, ses désirs et les désirs que les autres ont d’elleux, afin de développer un humour compatissant à l’égard des hantises internes et externes.
Le stripping a ses racines dans de nombreuses cultures de danse, y compris le ballet, en tant qu’échange entre le·a danseur·euse et le·a patron·ne. Il s’agit d’une forme de travail sexuel entremêlée de dynamiques de pouvoir complexes, de stigmatisation, de secrets, d’emploi autonome, d’emploi instable, d’économie underground, d’achat de plaisir, d’industrie du charme et de bien d’autres choses encore. Il est important de noter que cette forme de travail du sexe en intérieur se situe dans une partie différente du spectre de la sécurité que le travail du sexe en extérieur et le travail du sexe de survie – même s’il peut y avoir des chevauchements entre les deux.

Contenu

Chaque jour commencera par une séance d’entraînement guidée pour se réchauffer et transpirer tout en écoutant de la musique. Une fois le corps réchauffé, nous plongerons dans une recherche basée sur l’état. Nous transformerons cette recherche en une chorégraphie personnelle avant de la développer collectivement comme une phrase de groupe qui s’approfondira à la fois physiquement et dramaturgiquement tout au long de la semaine.
J’encourage le travail à la « limite résiliente de la résistance » – un terme nommé par Chester Mainard. Ce terme a été créé dans le contexte du massage érotique pour décrire un toucher qui n’est ni trop fort ni trop doux.

Rythme de l’atelier

~ Adaptable aux besoins du groupe
~ Rapide
~ Variable

Caractéristiques

~ Beaucoup de travail au sol
~ Contacts physiques entre participant-es
~ Courtes explications verbales
~ Des exercices adaptables
~ Être debout longtemps
~ Exercices cardio
~ Exercices en sous-groupe
~ Musique ou sons forts
~ Port du masque sur demande
~ Sauts et chocs
~ Travail émotif intense

Biographie

Se déplaçant entre le son et la performance, Be Heintzman Hope est un·e facilitateurice de musique, de danse et de rituel corporel basé·e entre Tio’tia:ke/Mooniyang, colonialement connu sous le nom de Montréal, et les territoires non cédés des peuples xʷməθkʷəy̓əm (musquem), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səl̓ílwətaʔɬ (Tsleil-Wateuth).
Leur pratique associe la formation en danse à la résolution des conflits, à la guérison et aux arts communautaires. Iels organisent des ateliers dans des espaces de transition, des institutions de danse, des universités, des contextes DIY et des festivals.
Sur le plan physique, leur corps est engagé dans la création de danse expérimentale, la méditation, les arts martiaux taoïstes, la gyrokinésie et une grande tonne de physio. Leurs études sur l’érotisme, les frontières énergétiques, la méditation, la médecine, la maladie et la mort sont à la base de leur pratique. Une grande partie de ce travail est une quête pour co-créer des économies alternatives et des structures communautaires fondées sur la tendresse radicale et le soin.

Partenaires

Cette formation est soutenue par le Conseil de la formation continue arts et culture de Montréal (CFC) en collaboration avec le Studio 303. Les activités de la formation continue du CFC sont soutenues par le programme Intervention-Compétences et grâce à la participation financière du gouvernement du Québec.