La Série SPARK invite des artistes associé·es au 303 à présenter leur travail et démarche pendant des festivals ou vitrine d’envergure – ici Parcours danse. Chaque artiste présente 20-30 minutes d’extraits de leur pièce, le tout suivi d’une discussion.
Jontae McCrory, DrunkPink (titre non définitif)
Michael Martini, A Gun Made Out of Ducks
Artistes & projets
Jontae McCrory / DrunkPink (titre non définitif)
DrunkPink (titre non définitif) est un duo chorégraphique interdisciplinaire qui explore les intersections entre systèmes écologiques, adaptation intergénérationnelle et imaginaires postcoloniaux. Inspirée des Trois Cercles d’attention de Stanislavski ainsi que de Choreography as an Aesthetics of Change de Klien & Valk, ce projet mobilise la théorie des systèmes et la philosophie écologique afin d’envisager l’adaptation à la fois comme esthétique et comme processus de transformation.
À travers des structures improvisées telles que la cartographie du souffle et de la mémoire, les boucles de mutualité et l’improvisation environnementale, les interprètes examinent la résilience, l’interdépendance et la transmutation des traumatismes écologiques et psychologiques. Un dispositif interactif de lumière, de son en direct et de matériaux analogiques — sable, eau et plantes — génère des boucles de rétroaction en temps réel entre le corps et l’environnement, rendant visibles la perturbation, la régénération et l’interconnexion.En conjuguant chorégraphie fondée sur les systèmes, récits écologiques et technologies expérimentales, DrunkPink envisage la danse comme catalyseur de transformations culturelles, émotionnelles et environnementales. Le projet invite le public à s’engager dans des dialogues écologiques et postcoloniaux urgents à travers une expérience artistique immersive et interdisciplinaire.
Michael Martini / A Gun Made Out of Ducks
Flamboyant et déstabilisant, A Gun Made Out of Ducks est à la fois une performance et un rituel pour l’artiste. Convaincu d’avoir été maudit il y a environ cinq ans, il place le “destin” ou la “fatalité” comme entité malveillante, indigne d’une quelconque confiance. La performance devient alors une manière de provoquer le destin, de jouer avec le pouvoir de la soumission face à ses penchants destructeurs. Elle débute par la présentation d’une série d’objets réels issus de la vie de l’artiste – sentimentaux ou très utiles – et par l’annonce que l’un de ces objets devra être détruit avant la fin de la performance, qu’il le veuille ou non. S’ouvre alors une plongée dans un univers étrange : leurres et travestissements, diatribes enragées et Eurotrash apocalyptique, dans une œuvre à la fois interdisciplinaire et radicalement indisciplinée.






