4 au 8 novembre 2024
10 h à 13 h (lun.-ven.)
Prix pour la semaine : 95 $ (taxes incluses)
Prix pour la classe : 28 $ (lundi et mardi seulement)
Langue d’enseignement : anglais
Les questions peuvent être posées en anglais, français et allemand.
CATÉGORIE
OBJECTIF
Cet atelier joue avec les notions socialisées de la sexualité + du concept bouddhiste du fantôme affamé. Dans la philosophie orientale, le fantôme affamé représente la faim insatiable qui habite les gens et qui est souvent associée au désir insatiable et à la dépendance. Le strip-tease à ses racines dans de nombreuses cultures de danse, y compris le ballet, en tant qu’échange entre le·a danseur·euse et le·a patron·ne.
Le·a strip-teaseur·euse Gollum sert de figure mutante aux prises avec ses sensations de vide, ses désirs et les désirs que les autres ont d’elleux — afin de développer un humour compatissant envers les hantises internes et externes.
CONTENU
Chaque jour va commencer par une séance d’entraînement guidée pour se réchauffer et transpirer en écoutant de la musique. Après l’échauffement, nous allons plonger dans une recherche basée sur l’état. Nous transformerons cette recherche en une chorégraphie personnelle avant de la développer collectivement comme une phrase de groupe qui s’approfondira à la fois physiquement et dramaturgiquement tout au long de la semaine.
J’encourage le travail à la « limite résiliente de la résistance » – un terme nommé par Chester Mainard. Ce terme a été créé dans le contexte du massage érotique pour décrire un toucher qui n’est ni trop fort ni trop doux.
Rythmes de l’atelier | Caractéristiques de l’atelier |
Lent Variable Rapide Adaptable aux besoins du groupe | Travail émotif intense Exercices en sous-groupe Courtes explications verbales Des exercices adaptables Exercices cardio Beaucoup de travail au sol Sauts et chocs Être debout longtemps |
BIOGRAPHIE
Se déplaçant entre le son et la performance, Be Heintzman Hope est un·e facilitateur·rice de musique, de danse et de rituel corporel basé·e entre Tio’tia:ke/Mooniyang, colonialement connu sous le nom de Montréal, et les territoires non cédés des peuples xʷməθkʷəy̓əm (musquem), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səl̓ílwətaʔɬ (Tsleil-Wateuth).
Sa pratique associe la formation en danse à la résolution de conflits, à la guérison et aux arts communautaires. Iel organise des ateliers dans des espaces de transition, des institutions de danse, des universités, des contextes DIY et des festivals.
Sur le plan physique, son corps est engagé dans la danse expérimentale, la méditation, les arts martiaux taoïstes, la gyrokinésie et une tonne de physio. Ses études sur l’érotisme, les limites énergétiques, la méditation, la médecine, la maladie et la mort sont à la base de sa pratique. Une grande partie de ce travail est une quête pour co-créer des économies alternatives et des structures communautaires de tendresse et de soins radicaux.
À travers cet atelier, je sens que je touche à une notion de risque qui nourrit ma pratique et me permet de déployer des imaginaires, sensations et approches du public jusqu’alors inexplorées.
— Camille