ANNULÉ
Offrant une structure afin d’être dans une pratique d’incarnation décoloniale, nous discuterons et expérimenterons avec les pratiques chorégraphiques réactives (relatives) aux lieux, leurs connexions à la terre et les relations radicales qui se créées à travers la création de danse et d’autres formes d’activation artistique. Cet atelier basé sur le processus propose plusieurs invitations : faire, être témoin, participer et être responsable de ce que l’on apporte, ce que l’on offre, ce que l’on reçoit.
Les participant-es sont encouragé-es à assister à tous les ateliers, car leur contenu est cumulatif.
Emily Johnson reconnaît gracieusement le travail de Karyn Recollet sur le concept du Kinstillatory.
Emily Johnson est une artiste dont le travail est basé sur le corps. Chorégraphe gagnante du Bessie Award, membre du Guggenheim et lauréate du Doris Duke Artist Award, elle est basée à New York. Originaire d’Alaska, Emily est une descendante de Yup’ik et crée depuis 1998 un travail qui considère l’expérience de ressentir et de voir la performance. Ses danses fonctionnent comme des installations, engageant le public dans et à travers l’espace et l’environnement, interagissant avec l’architecture, l’histoire et le rôle du lieu dans la communauté. Emily essaie de créer un monde où la performance (danse) fait partie de la vie, où la performance est une connexion entière avec les un-e et les autres, notre environnement, nos histoires, notre passé, présent et futur. Sa chorégraphie fut présentée à travers les États-Unis et l’Australie. Emily est une collaboratrice importante dans la Healing Place Collaborative dirigé par des artistes indigènes. Elle a participé à l’inauguration du Headlands Center pour la Arts’ Climate Change Residency, fut membre du Creative Change à Sundance et a servie de protection pour l’eau au Oceti Sakowin Camp du Standing Rock. Chaque mois, Emily accueille des feux cérémonieux sur le Lower East Side à Mannahatta en collaboration avec Abrons Art Center et Lenape Center.