Crédit photo : Hanako Hoshimi-Caines

HANAKO HOSHIMI-CAINES

PROJET // Material stargazer

Cette résidence est un processus de recherche de deux semaines réunissant un petit groupe intergénérationnel et interdisciplinaire d’artistes professionnels et non professionnels pour partager des chansons d’enfance et explorer des structures d’improvisation. Nous formerons ensemble une sorte de groupe étrange. En plus d’échanger et d’apprendre des chansons, nous ferons des habitats de sculptures molles, d’objets lumineux, de mouvements, d’objets de la nature et d’espaces domestiques, ainsi que de la musique/son et de la voix en direct. Les thèmes et les idées qui animent cette recherche sont nombreux à ce stade : le « temps épais » (décrit comme un étirement transcorporel entre le présent, le futur et le passé), la synchronicité (connexion acausale), la maison, la relation entre la guérison et le souvenir, l’obscurité et la lumière, le son et le silence (Samuel Beckett dit que « chaque mot que nous écrivons est une tache inutile sur le silence et le néant ». Cela me fait rire et me détend beaucoup). Je m’intéresse au nœud de l’éphémère et de l’éternel et à la façon dont nous tenons les deux, toujours.

Les collaboratrices de cette résidence sont Nien Tzu Weng, Hanako Brierley, Anne Caines et Louise Jack.
Ce projet a démarré grâce aux Respirations du FTA et à une résidence à la Maison de la Culture Marie Uguay.

BIO // Hanako Hoshimi-Cainesest une artiste de danse expérimentale et une organisatrice. Ses œuvres s’inscrivent dans les domaines élargis de la chorégraphie, de la vidéo, de la sculpture, de la comédie musicale et du haïku. Grâce à des méthodes telles que les frénésies méditatives improvisées, la somatisation intuitive et le collage, elle raconte souvent des histoires humoristiques qui déconstruisent le personnage, la narration et les relations intergénérationnelles. Ces pratiques de performance matérielles et incarnées proposent des poétiques du banal comme stratégies de résistance et de transformation. Elle a collaboré avec de nombreux artistes et compagnies de danse, notamment le Cullberg Ballet (SE) et Make Banana Cry (Andrew Tay et Stephen Thompson). Ses œuvres indépendantes et collaboratives ont été présentées, entre autres, au MAI, Portland Institute for Contemporary Art/TBA, On the Boards (US), Moderna dansteatern (SE), Fierce Festival (UK), Leonard & Bina Ellen Gallery et Galerie de l’UQAM. Hanako accorde une grande importance à la réflexion et au maintien de l’espace, pratiques qui l’ont amenée à compléter un diplôme en philosophie occidentale à l’Université Concordia (BA honours), à travailler comme dramaturge et à partager un poste de commissaire au Centre de Création O Vertigo.

Crédit photo : Alexandra Redgrave
Crédit photo : Hanako Hoshimi-Caines