23 au 27 oct. 2023 – 9 h 30 à 12 h 30 (lun.-ven.)
Prix pour la semaine : 85$
Prix à la classe : 25$ (disponibles un mois d’avance)
Langue d’enseignement : français
Les questions peuvent être posées en : français
Ouvert à tous
Le port du masque peut être demandé lors de l’activité par mesure d’accessibilité pour nos professeur-es ou participant-es. Plus d’informations > ici.
CONTENU
Cet atelier propose une réflexion collective sur nos pratiques artistiques dans un contexte de décroissance. Sur la base de lectures et d’échanges avec des spécialistes, l’atelier nous invitera à ralentir pour aborder la question suivante : Comment valoriser des pratiques artistiques qui résistent à l’injonction de productivité ? Les pratiques performatives offrent à ce titre d’inspirantes alternatives à la marchandisation. Il s’agira d’imaginer autrement nos modes de création afin de les arrimer aux valeurs écologiques et sociales qui nous préoccupent. L’objectif de l’atelier consiste à déconstruire notre sentiment d’impuissance pour le convertir collectivement en force d’action.
J1 – Passer de l’utopie à la réalité, avec Ariane Daoust
J2 – Panser les communs
J3 – Imaginer un revenu de base pour « s’émanciper collectivement », avec Ambre Fourrier
J4 – Cultiver l’attention comme un paradigme post-compétitif
J5 – Politiques de l’improductivité, du ralentissement et de la distraction, avec Victoria Stanton
ACCESSIBILITÉ
Chaque séance propose une partie réflexive (1h15 à 1h30) liée à une lecture ou un-e invité-e. Celle-ci sera ensuite relier à une partie expérimentale et performative à travers les notions partagées (45 min à 1h), puis finir par une discussion «wrap up» sur l’échange et l’exercice pratique (30 min).
BIOGRAPHIES
Artiste en danse et dramaturge, Katya crée et collabore à des projets chorégraphiques qu’elle aime appeler des « objets dansants non identifiés ». Œuvres in situ et participatives, séminaires in(ter)disciplinaires et banquets performatifs, sa démarche s’engage dans une pratique de l’invitation et du dialogue à travers la mise en jeu d’une diversité de corps et de voix (Pluton et ATTABLER avec La 2e Porte à Gauche, Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs avec Sophie Corriveau, Sacrer avec des danseur-euses de street dance ou encore La Pieuvre…). Elle enseigne et écrit sur la danse (De la glorieuse fragilité : l’Abécédaire ; Tribunes sur la danse, Journal d’un·e chorégraphe anonyme ; et dans les revues Percées et Liberté…). Son dernier article publié au printemps 2023 dans la revue Inter s’intitule « La danse au-delà d’une économie du faire ».
Ariane Daoust pratique la paresse dans le champ de l’art et au-delà. Elle organise des expositions et autres événements discursifs à la fois discrets et décréatifs, ne s’abstenant pas d’écrire sur les conditions de possibilité et de mise en actes d’un art de la décroissance.
Ambre Fourrier s’intéresse à l’économie politique. Titulaire d’une maîtrise en gestion de l’innovation sociale (HEC Montréal), son mémoire portant sur le revenu de base a été publié en 2019 chez Écosociété : Le revenu de base en question. De l’impôt négatif au revenu de transition. Doctorante en sociologie à l’Université du Québec à Montréal, elle poursuit ses recherches sur le travail dans le contexte de nouveaux discours sur l’économie circulaire. Elle est par ailleurs, membre de Polémos un organisme de recherche indépendant sur la décroissance.
Victoria Stanton est une artiste indisciplinée issue de la performance qui présente ses actions infiltrantes et relationnelles à l’international. Elle a coécrit deux livres (Impure, Reinventing the Word, 2001, avec Vincent Tinguely, et The 7th Sense/Le 7e sens, 2017, avec le collectif TouVA), et est actuellement soutenue par le CRSH pour ses recherches qui portent sur l’exploration du repos, de la pause et du ralentissement dans les processus artistiques qui se manifestent à la fois dans les contextes du monde de l’art ainsi que dans les espaces quotidiens comme la salle de classe.
https://www.instagram.com/victoriastantondoingnothing/
Cette formation m’a permis d’améliorer mes compétences professionnelles en abordant des thématiques fondamentales de la pratique de chorégraphe et en nous mettant en lien avec la communauté.
– Julianne Decerf