TOLLÉ / Up is Down & Tout fout le camp

Guérir. Prendre soin. Respirer.

Anne propose le rituel comme tactique de résistance dans un environnement politique et social qui met à mal la santé physique et psychologique de tout un chacun. Son offre : créer des rituels personnalisés.

Que vous ayez une pratique spirituelle ou non, vous pouvez vouloir ou avoir besoin d’un rituel. Les rituels offrent un moment intime de pause et de communion et cherchent à guérir, à calmer, à améliorer son état. Ce projet rend hommage aux femmes, aux « sorcières » et aux « connaissances non scientifiques » qui guérissent les gens et les collectivités.

On posera aux participant-es quelques questions (par téléphone ou courriel, selon votre préférence), et Anne concevra une trousse rituelle contenant des objets et une partition, qui vous sera envoyée par la poste avant l’événement. Effectuez votre rituel à votre convenance et, si vous le souhaitez, documentez votre trousse ou votre expérience (vidéo, audio, écrit, image). Les rituels peuvent être effectués avec désinvolture ou avec révérence, avec sérieux ou humour, saoul.e, tout.e nu.e ou en costume. Les entorses aux « consignes » sont permises et encouragées. Vous aurez l’occasion de partager et de discuter avec d’autres destinataires de rituels, et les membres de la communauté Tollé lors de la réunion en ligne Tollé Show & Tell.

BIO // Anne Florentiny est une artiste martiniquaise diplômée en arts visuels et en danse.

Dans son travail, elle s’interroge présentement sur la sensualité, la sexualité, l’érotisme, et sur la façon dont ces derniers entrent en connexion avec la spiritualité et le sacré. À travers la pratique de la performance, de la photographie et de la vidéo, elle met en place des rituels et tente de se réapproprier le territoire du sacré dans l’espace imaginaire du corps. Comment se servir de son corps en tant qu’outil de résistance aux structures oppressives ? C’est la quête qu’elle poursuit en intégrant notamment dans sa pratique des dispositifs de self-care et de guérison, le tout dans une démarche décoloniale.

Le matin du 5 décembre, 100 personnes seront invitées à frapper à la fenêtre de Kimura pour recevoir un cadeau spécial.

Le 6 décembre marque la Saint-Nicolas dans plusieurs pays européens. Ayant grandi en Belgique dans une culture judéo-chrétienne, les traditions de cette fête faisaient partie de la jeunesse de Kimura. Dans le contexte du sentiment anti-asiatique accru suscité par la pandémie de COVID19, Kimura prévoit de développer les traditions de Saint-Nicolas, comme un geste artistique de « sympathie ».

Les récipiendaires seront invités à partager leurs réactions aux sacs-surprises, lors du Show & Tell Tollé, ainsi que sur une plateforrme en ligne que Kimura compilera.

ACCESSIBILITÉ // S’il n’est pas possible pour vous de ramasser le sac-surprise en personne (mobilité réduite, vulnérabilité à la COVID-19, etc.), contactez-nous pour savoir si une livraison est possible.

BIO // kimura byol-nathalie lemoine lemoine (키무라 별 – 나타리 르뫈 – 木村 ビヨル – ナタリー レムワンー) est un.e artiste conceptuel.le féministe en multimédia utilisant principalement la vidéo, la calligraphie, le pop art, l’écriture et les collaborations qui, de par son vécu, questionne indéniablement la binarité du genre, la perception des identités des genres et raciales, la linguistique dans la « perte » volontaire ou involontaire par traduction et les corps comme objet commercial. En donnant une voix et une visibilité aux minorités, l’archivage des récits est une façon de redonner la crédibilité d’une mémoire non-eurocentrique sur les identités. En tant qu’artiste, kimura-lemoine a reçu le soutien du M.A.I (205-2016), de Regard sur Montréal (CALQ, ACIC/ONF, 2017) du CALQ (Project ’88 etc, 2019) et CAC (ConnexiOnze, 2020). En 2020, kimura*lemoine finalise Adoption 30 ans après (ACIC/ONF, 2020) et a exposé à Dazibao (Montréal, Mars 2020), expose en groupe à la galerie Bradley Ertaskiran (juillet-août 2020) et coordonne le projet collaboratif ‘ConnexiOnze‘ soutenu par la micro-bourse du CAC.

* Annulé en raison du prolongement des restrictions sur les rassemblements et les spectacles *

Désobéir la ville est à la croisée de la visite guidée et du parcours déambulatoire performatif dans la ville de Montréal. L’artiste Thomas Duret invite un groupe de citoyen.nes à déambuler avec lui et à échanger sur le concept de désobéissance civile. Cette démarche cherche, par le biais de l’échange et du groupe, à mettre en lumière les règlements qui nous semblent totalement infondés – et que nous aimerions bien voir disparaître. Le désordre peut-il réellement apparaître de gestes anodins et discrets ? Est-il possible, donc, d’échanger à la fois en tant que groupe sur nos urgences et frustrations actuelles, en prenant l’air, tout en commettant des actes banals mais pourtant considérés comme illégaux ? En quoi la présence d’un groupe donne-t-il une certaine légitimité à nos actes, ou du moins nous donne-t-il le courage que nous n’aurions pas si nous étions seul.e ?

BIO // Thomas utilise généralement comme point de départ un mécanisme psychologique de l’être humain ou un mécanisme de société et explore leur impact sur l’individu et le collectif. Les codes du théâtre, de la danse, de la performance, du clown, de la musique, des arts visuels/plastiques et du sport sont autant d’outils (qu’il n’hésite pas à détourner) pour créer des objets artistiques tout en cherchant à redéfinir la place du public comme étant des actants du projet plutôt que des spectateurs passifs. Thomas concentre ses activités sur la création de nouvelles formes et écritures scéniques par une approche interdisciplinaire, décoloniale et socialement inclusive.

Durant les dernières années, il a créé de nombreux projets et performances dans différents festivals au Québec et a obtenu plusieurs résidences pour ses projets, autant au Québec qu’à l’étranger (Berlin, Paris et Lima). Parmi ses projets en salle on compte  »Une excellente trilogie sur la vie », présenté en novembre 2017 à La Chapelle et en mars 2019 au Mois Multi à Québec.

La trace du pli (ou accepter la mort) est une œuvre performative et participative qui célèbre les deuils, personnels et collectifs.

Proposition artistique dépliée sur toute la journée du 5 décembre, elle se marie avec le quotidien et les obligations de chacun-e, en se fondant dans les gestes de la vie de tous les jours. Il faudra y accorder du temps, la possibilité d’avoir des moments de solitude, et un déplacement au Mile-End entre 14 h et 17 h.

Le 5 décembre 2020 au matin, chaque participant-e recevra un guide audio qui l’invitera à vivre un parcours tout personnel s’inscrivant dans des actions et des gestes simples, pour finalement se réunir séparément dans un espace des possibles.

BIO // Aurélie Pedron s’affranchit des conventions associées au spectacle pour nous inviter à appréhender le réel autrement. À la lisière de l’installation, de la chorégraphie et de la performance, les œuvres hors-normes qu’elle présente dans des lieux atypiques invitent le spectateur-participant à perdre ses repères pour s’abandonner à l’expérience transformatrice qui lui est offerte.

Artiste multidisciplinaire, Marie-Hélène Bellavance, termine en 2004 son baccalauréat à l’université Concordia en Beaux Arts avec mineure en psychologie. Elle compte déjà plusieurs expositions collectives et solos à son actif, diffusées dans divers espaces culturels et muséaux du Québec. Sa pratique se déploie autour du corps contemporain et de sa capacité innée de résilience. À travers des œuvres picturales, vidégraphiques ou installatives elle propose aux spectateurs un espace de transformation et de guérison face aux différents deuils qui nous traversent et nous habitent.

* Annulé en raison du prolongement des restrictions sur les rassemblements et les spectacles *

Performance/labo/hangout. Un moyen de se soutenir les un-es les autres en ces temps étranges. Les participant-es feront une playlist collective, soutiendront les artistes dans la construction d’une toile géante à partir de fils multicolores, aideront à détruire ce qu’ils ont construit, et reconstruiront les restes.

Créé du besoin de connexion, cet événement est idéal pour celles et ceux qui aiment la tranquillité d’être assis à côté de quelqu’un sans avoir à faire la conversation.

ACCESSIBLITÉ // La participation à cette performance demande de tenir une branche dans sa main pendant 35-40 minutes et nécessite une petite résistance contre une douce tension qui pourrait tirer la branche ailleurs. Si c’est un défi pour vous, veuillez nous contacter pour que nous puissions prévoir une modification.

BIO // Noël Vezina est une artiste queer, indépendante et interdisciplinaire. Elle se développe principalement en dehors de son parcours académique en ballet et en danse contemporaine. Largement autodidacte, elle est guidée par son intuition. Elle crée et interprète des performances éphémères basées sur le mouvement à Montréal, QC, CA. Elle a récemment partagé son travail avec Sanskar Festival, DisAbled Women’s Network et 5×8/6 (une soirée de performance qu’elle organise depuis sa cuisine).
https://noelvezina.weebly.com/

Jérôme Zerges est actuellement étudiant à l’École de Danse Contemporaine de Montréal. Auparavant étudiant à l’École Nationale de Cirque, il a depuis évolué vers des pratiques plus somatiques qui apportent de la profondeur à ses performances en tant que danseur tout en précisant l’effet sur son bien-être et sa personne. Il se produit notamment au Festival Montréal Complètement Cirque, au Festival Quartiers Danses (Trip the Light Fantastic) et à Carte Blanche (Noël Vezina).

Pendant ces jours de confinement, d’isolement et de quarantaine, nous avons besoin de la présence de l’autre, du son, du monde extérieur et de chérir nos compétences. Jacqueline Van de Geer présente un concert maison interactif sur Zoom depuis son salon en utilisant une technique de remixage antique prenant source dans le mouvement, la radio, ainsi que des vieux disques et de veilles cassettes, des cloches, des carillons, du papier, des maracas… Jusqu’à 9 participant-es seront choisi-es au hasard parmi le public pour aider à composer cette Rhapsodie de Confinement!

BIO // Originaire des Pays-Bas, Jacqueline Van de Geer a traversé l’océan Atlantique en 2005 pour vivre et travailler à Montréal. Elle a un baccalauréat en arts visuels et en arts performatifs. Jacqueline tire son inspiration de thèmes universels tels que le patrimoine, la famille, la démocratie, la guerre et les politiques d’exclusion. Elle travaille avec diverses disciplines : performance, mouvement, monologue, manipulation d’objets, improvisation et art visuel. Il est important pour Jacqueline de se surprendre au cours de son processus et de partager avec les participants cet excitant sentiment qu’est l’inattendu. Créer une intimité, entretenir une confiance et révéler ce qui dérange sont essentiels à sa pratique.